REPORTAGE – Entre country et folk, celui qui refuse toute étiquette politique a conquis les pro-Trump avec son tube «Rich Men North of Richmond». Avant sa grande tournée aux États-Unis, il sillonne le vieux continent, en commençant par Belfast. Le Figaro y était.
Envoyé spécial à Belfast
Longue barbe épaisse, cheveux roux à l’irlandaise, Oliver Anthony monte sur scène sous les acclamations. Avec son pantalon à poches et son t-shirt gris que l’on imagine de loin délavé, le chanteur semble tout juste sorti de chez lui, de cette caravane dans laquelle il dit habiter avec sa femme et ses deux enfants dans la campagne de l’État de Virginie aux États-Unis.
Timide, il est pourtant très loin de son pays, ici, en Irlande du Nord. Sous les projecteurs jaunes, devant une salle noire, il ne semble pas savoir quoi faire de sa grande taille. Il ne répond pas aux acclamations de la foule bouillonnante qui célèbre sa vedette et se contente maladroitement de lever le poing. La clameur redouble dans la fosse de ce music-hall historique de Belfast. «Quand on a parlé pour la première fois de faire quelque chose de l’autre côté de l’Atlantique, on a d’abord parlé de l’Irlande», introduit le chanteur. «La vérité c’est que c’est votre peuple qui a construit notre pays…
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