DÉCRYPTAGE – Au Parlement allemand, une coalition transpartisane a publiquement ciblé les relations entre le parti d’extrême droite et la Russie.
Correspondant à Berlin (Allemagne)
Jeudi après-midi, au Parlement allemand, l’AfD a été la cible de ses adversaires, tous partis confondus, pour ses liens allégués avec le Kremlin de Poutine et ses accès aux sources de financement russe. Des conservateurs de la CDU à la gauche radicale en passant par les écologistes, les sociaux-démocrates et les libéraux, l’extrême droite allemande a été accusée de «vendre l’Allemagne et l’Europe à la Russie», tout en faisant peser sur Berlin un risque «sécuritaire».
«L’AfD se dit patriote mais ne se préoccupe pas de son pays, uniquement d’enrichissement personnel et de son propre pouvoir», a accusé Renata Alt, dont le parti FDP est l’un des trois membres de la coalition à l’initiative du débat parlementaire. «Ce parti a perdu son innocence depuis longtemps car il est étroitement lié aux stratégies du Kremlin et aux tentatives de déstabilisation russes», a renchéri Christoph de Vries (CDU), au cours d’un débat houleux, souvent mené à sens unique, et dans…
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