REPORTAGE – Lors d’une visite inédite, le ministre des Armées a accru la coopération avec la République du Caucase face aux ambitions de l’Azerbaïdjan.
Envoyé spécial à Érevan (Arménie)
Deux soldats sautent d’un véhicule aux couleurs militaires. Armés de fusils Dragunov, ils viennent en renfort de deux hommes pris sous le feu. Derrière ses jumelles, ce vendredi, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, ne rate rien de la démonstration. Dans deux semaines, «on aura une équipe qui sera autonome», lui explique le lieutenant-colonel Jean-Philippe.
Dans ce camp de tir d’Armavir, en plein paysage aride d’Arménie, une quinzaine de chasseurs alpins français forment leurs homologues au combat de haute montagne, dans ces reliefs enneigés qui séparent cette démocratie chrétienne de l’Azerbaïdjan. En pleines tensions avec ce voisin et rival soutenu par la Turquie, Sébastien Lecornu a prévenu: il souhaite «aider l’Arménie à protéger ses populations civiles» en cas d’«agression». Alors, Paris et Erevan renforcent leur relation militaire, au moment où se distendent les liens entre l’Arménie et la Russie.
Pour cette visite historique, la première d’un…
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