DÉCRYPTAGE – Emmené par Benny Gantz, le centre tire son épingle du jeu alors que les électeurs veulent sanctionner Netanyahou.
Correspondant à Jérusalem
Le choc du 7 octobre est en train de remodeler la scène politique israélienne. Élue à l’automne 2022, la Knesset reflète une réalité qui a cessé d’exister le jour de l’attaque terroriste du Hamas. Depuis, Israël est en guerre et de puissants changements sont à l’œuvre dans la société.
Le retour en masse de manifestants appelant à la libération des otages et à des élections en est un signe. De même que l’appel de Benny Gantz à la tenue d’élections en septembre prochain.
Figure centriste, le chef du Parti de l’unité nationale caracole en tête des sondages. En cas d’élections, ils lui prédisent 32 sièges sur les 120 de la Knesset, loin devant les 19 promis au Likoud, le parti de Benyamin Netanyahou, qui ne parvient pas à reprendre pied.
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«La question n’est pas de savoir s’il y aura de nouvelles élections, mais quand», estime David Khalfa, de la Fondation Jaurès. Pour l’instant, elles sont prévues pour octobre 2026. «Mais je ne vois pas comment Netanyahou pourra tenir…
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