En Syrie, le nouveau pouvoir négocie la dissolution des groupes armés

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La mise sur pied de forces armées nationales est une priorité du nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad Al-Charaa, de son nom de guerre Abou Mohammed Al-Joulani, pour construire un nouvel Etat. Depuis que le chef de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) a pris le pouvoir à Damas, le 8 décembre, il négocie avec la myriade de factions armées du nord et du sud du pays, qui ont participé à la chute du régime de Bachar Al-Assad pour mettre toutes les armes sous l’autorité de l’Etat et stopper les agissements de factions indisciplinées.

Mardi 24 décembre, les nouvelles autorités syriennes ont annoncé un accord avec « tous les groupes armés » pour leur dissolution, précisant qu’ils allaient être intégrés au ministère de la défense. Cet accord ne concerne pas les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, ancrées dans le nord-est du pays. En l’absence d’un accord avec les FDS, des factions arabes soutenues par la Turquie au sein de l’Armée nationale syrienne (ANS) sont réticentes à baisser les armes, alors qu’elles sont à l’offensive contre les forces kurdes. Se pose enfin la question des djihadistes étrangers qui gravitent dans le giron de HTC.

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Source du contenu: www.lemonde.fr

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