Plus d’un an après le tremblement de terre qui a fait plus de 53.000 morts, les poursuites des fonctionnaires impliqués dans les décès sont quasiment au point mort, selon un nouveau rapport de l’ONG internationale de défense des droits humains.
Correspondante à Istanbul
Le constat de Human Rights Watch est sans appel. Plus d’un an après le tremblement de terre meurtrier qui a fait plus de 53.000 morts et ravagé le sud de la Turquie, les poursuites des fonctionnaires impliqués dans les décès sont quasiment au point mort, selon un nouveau rapport de l’ONG internationale de défense des droits humains. À ce jour, peu de procédures ont été engagées, malgré les preuves selon lesquelles les autorités ont permis et approuvé la construction de bâtiments défectueux qui n’ont pas résisté aux secousses telluriques.
Des conclusions d’experts ont pourtant été commandées par les procureurs des régions durement touchées. Ces conclusions, que l’organisation a pu consulter, identifient les différents responsables municipaux, entrepreneurs privés et gérants d’entreprises de construction coresponsables des défaillances des immeubles effondrés. L’association indépendante turque Yurttaslik Dernegi («Assemblée des citoyens») a pour sa part demandé aux…
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