DÉCRYPTAGE – La première ministre italienne, qui préside le parti des conservateurs hors du Parlement, a choisi de se distinguer du groupe Identité et démocratie (ID), qui rassemble la Ligue et le Rassemblement national. Explications.
Rome
Quel est donc ce groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE) au Parlement de Strasbourg que veulent rejoindre le leader hongrois Viktor Orban avec les futurs élus du Fidesz et les prochains députés de Reconquête!? Les sondages, qui le créditent de 80 à 85 sièges en juin, soit presque autant que Renew, indiquent qu’il pourrait prendre la quatrième, voire la troisième place.
Ce qui, selon le poids des deux premiers groupes, pourrait lui donner un rôle décisif pour atteindre la majorité au Parlement. Aujourd’hui, ce petit groupe de 67 députés, qui plus est fort hétéroclite, avec 21 partis issus de 17 pays, est dominé par les 27 élus du parti polonais Loi et justice, le PIS, tandis que Fratelli d’Italia (FDI) n’en compte que 9. Mais coprésidé par ces deux partis, il s’est construit une capacité d’influence au-delà de son poids numérique, pour faire bouger les lignes de l’intérieur.
Une droite «présentable»
Classé parmi les eurosceptiques, ce groupe parlementaire revendique un positionnement moins clivant
Source du contenu: www.lefigaro.fr