Où sont passés les 10 000 soldats nord-coréens déployés en appui des forces russes dans la région de Koursk, en Russie ? Les conjectures se multiplient au fil des jours. Kiev a affirmé, fin janvier, que les militaires nord-coréens avaient été « retirés » en raison de lourdes pertes. Citant une source des services de renseignement sud-coréens, l’agence de presse Yonhap annonçait, à son tour, le 7 février, que les troupes nord-coréennes avaient disparu de la région de Koursk depuis la mi-janvier.
Volodymyr Zelensky a toutefois déclaré, le 7 février au soir, que des militaires nord-coréens combattaient à nouveau à Koursk. « Il y a eu de nouveaux assauts dans les zones d’opération de [la région], l’armée russe et des soldats nord-coréens ont été à nouveau impliqués », a affirmé le président ukrainien, en ajoutant que « des centaines » de soldats russes et nord-coréens avaient été « éliminés ». Selon la 47e brigade « Magoura » des forces armées ukrainiennes, « l’ennemi a changé de tactique ». « Si, auparavant, ils attaquaient principalement avec des blindés, désormais ils lancent l’infanterie dans l’assaut » et « montent à l’assaut avec des quads », a-t-elle écrit sur sa chaîne Telegram, le 9 février.
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