RONEN ZVULUN/AFP
Le premier ministre israélien refuse pour l’instant de renoncer à attaquer Rafah, à Gaza, malgré les pressions occidentales.
Tel-Aviv
L’escalade verbale du président américain contre Benyamin Netanyahou n’avait jamais atteint une telle intensité. Pour Joe Biden, le premier ministre de l’État hébreu «fait plus de mal que de bien à Israël» sur la scène internationale. Le président a également fixé une «ligne rouge», samedi, en pressant Benyamin Netanyahou de ne pas lancer une opération militaire d’envergure contre la ville de Rafah. Située dans le sud de la bande de Gaza, celle-ci est présentée par Israël comme le dernier bastion du Hamas, où se sont réfugiés des centaines de milliers de Palestiniens.
Dans un premier temps, le premier ministre a encaissé ce coup très dur infligé par le grand allié américain, qui a établi un pont aérien pour la fourniture massive d’armes à Israël depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre à la suite des massacres commis par le Hamas dans le sud d’Israël qui ont fait près de 1200 morts. Mais il va lui être difficile de se plier aux exigences de Joe Biden. Depuis des semaines…
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