Israël sème la mort et le chaos au Liban et à Gaza

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Une frappe israélienne sur un village du nord du Liban, ce 14 octobre, a fait au moins 18 morts, marquant une nouvelle étape dans l’intensification du conflit. Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent sur Gaza, faisant de nouvelles victimes civiles.

Beyrouth bombardée par Isaraël (capture X)

Le Liban sous le feu israélien

Une frappe israélienne a touché le village d’Aïto dans le nord du Liban, faisant au moins 18 morts selon la Croix-Rouge locale. C’est la première fois que ce village à majorité chrétienne est visé depuis le début des hostilités entre Israël et le Hezbollah le 23 septembre. L’attaque a ciblé un appartement, d’après l’agence nationale libanaise ANI.
Dans l’est du Liban, une autre frappe israélienne a frôlé un convoi humanitaire près du village d’al-Aïn, endommageant un camion et blessant son conducteur.

Intensification des combats entre le Hezbollah et Israël

Le Hezbollah a affirmé être engagé dans des « combats violents » contre l’armée israélienne dans le sud du Liban. Le mouvement pro-iranien a également annoncé avoir visé une base navale israélienne près de Haïfa et tiré des obus sur des troupes israéliennes qui tentaient une « infiltration » près du village frontalier de Markaba.
De son côté, Israël a déclaré avoir intercepté deux drones en provenance de Syrie.

La situation à Gaza continue de se dégrader

À Gaza, la situation humanitaire reste critique. Un bombardement israélien sur une école transformée en refuge pour déplacés dans le camp de Nuseirat a fait au moins 15 morts et 50 blessés. Dans le nord de l’enclave, cinq enfants ont été tués par une frappe de drone dans le camp de réfugiés d’Al-Shati.
La majorité des 2,4 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés au moins une fois depuis le début du conflit, beaucoup cherchant refuge dans des bâtiments scolaires.

La communauté internationale s’inquiète

Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a qualifié les attaques contre la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) de « complètement inacceptables ». Les 27 États membres de l’UE ont demandé à Israël de cesser ses attaques contre cette force.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a assuré qu’il n’y aurait « pas de retrait de la Finul » du sud du Liban, soulignant l’importance de maintenir cette présence internationale dans la région.


Source du contenu: infodujour.fr

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