RÉCIT – Au PPE, réceptacle de la droite au Parlement européen, des couacs ont accompagné la désignation de VDL pour la présidence de la Commission. L’Allemande s’est fait des ennemis durant son premier mandat.
Correspondante à Bruxelles
Lorsqu’elle rejoint les «siens», le mercredi 21 février, Ursula von der Leyen ne sait pas trop à quoi s’attendre. Beaucoup moins assidue que son prédécesseur, Jean-Claude Juncker, ce n’est que la cinquième fois qu’elle participe à une réunion du groupe du PPE depuis qu’elle a été élue présidente de la Commission, en juillet 2019. Elle vient pour confirmer qu’elle brigue un second mandat, et qu’elle est candidate pour être leur chef de file aux élections européennes de juin. Ce n’est pas une visite de courtoisie mais un passage obligé, comme l’a été deux jours plus tôt son adoubement par les chrétiens-démocrates allemands à Berlin, et comme le sera le congrès du PPE à Bucarest, les 6 et 7 mars, qui la désignera formellement. Invitée surprise du mercato des «top jobs» de l’UE en 2019, poussée par Emmanuel Macron pour être désignée présidente de la Commission européenne alors que le PPE avait choisi Manfred Weber, «VDL» se doit cette fois de se plier aux règles si…
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