DÉCRYPTAGE – Si les groupes de hackeurs venus de Russie se dotent d’armes variées, Londres, Paris et Washington tentent de repérer les attaques et réguler le cyberespace.
Comme des combattants cachés dans les maquis, les hackeurs dissimulent leurs traces. Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, les cybercombattants russes ont appris et adapté leurs modes opératoires pour masquer leurs attaques, et étendre l’affrontement numérique à l’Occident. Deux opérations majeures, l’une contre Viasat au début du conflit, et l’autre contre l’opérateur de télécommunications Kyivstar en décembre, ont marqué l’affrontement dans le cyberespace. Mais l’essentiel est resté invisible et tend à se transformer en une forme de «cyberguérilla», pour reprendre un concept formulé par Nicolas Hernandez, le PDG d’Aleph Networks, une entreprise spécialisée dans l’analyse des données sur le dark web. La distinction entre les opérations offensives menées par les États et les actions de groupes criminels se brouille dans une définition d’intérêts partagés.
Cette semaine, le département de la justice américain (DOJ) a révélé avoir démantelé un réseau de serveurs informatiques, un…
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