DÉCRYPTAGE – Le candidat à l’élection présidentielle a lancé un sérieux avertissement aux pays membres de l’Alliance, samedi, lors d’un meeting en Caroline du Sud.
Correspondante à Bruxelles
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump cloue au pilori les alliés qui ne prennent pas leur part, en l’occurrence tous ces pays qui ne consacrent pas au moins 2 % de leur PIB à la défense. Lorsqu’il était à la Maison-Blanche, l’ex-président des États-Unis épinglait régulièrement les « délinquants » de l’Otan – notamment l’Allemagne -, tout en menaçant de quitter l’organisation. Bon an mal an, les alliés s’étaient habitués à ces chantages, considérant qu’ils finissaient toujours par faire entendre raison à Trump.
La donne pourrait changer s’il est élu en novembre. Le favori à l’investiture républicaine, largement en tête dans les sondages, a franchi une ligne rouge samedi. Lors d’un meeting en Caroline du Sud, le candidat a raconté l’échange qu’il aurait eu quelques années plus tôt avec un dirigeant d’un pays membre de l’Alliance. Il aurait expliqué à son interlocuteur qu’il « encouragerait » la Russie « à faire tout ce qu’elle veut » envers les…
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