Le Hamas serait prêt à ce qu’un gouvernement de technocrates dont il ne ferait pas partie prenne le pouvoir à Gaza.
Après de fortes pressions exercées par le Qatar et l’Égypte, «le Hamas a accepté l’idée d’un gouvernement de technocrates dont il ne ferait pas partie pour gérer la situation» après la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, confie au Figaro une source diplomatique au Caire, où se sont tenues la semaine dernière des négociations en vue d’une nouvelle trêve dans la bande de Gaza.
Autour du patron des services de renseignements égyptiens, Abbas Kamel, et du premier ministre du Qatar, Mohammed Ben Abdelrahman al-Thani, le dernier round de négociations a réuni les chefs du Mossad, David Barnea, et du Shin Beth, Ronen Bar, ainsi que Bill Burns, le patron de la CIA.
À lire aussiLes chefs du Hamas en sursis dans leur exil doré au Qatar
Si ces discussions n’ont pas permis de percée, en raison notamment des exigences du Hamas sur le nombre de libérations de détenus palestiniens qu’il réclame en échange de l’élargissement d’otages israéliens, les pourparlers ont donné lieu à «des échanges en profondeur sur les questions encore en suspens», en particulier…
Source du contenu: www.lefigaro.fr