Depuis début janvier, des dizaines d’interpellations ont visé des militaires, journalistes et militants des droits de l’homme. La directrice de l’ONG Contrôle citoyen est la dernière victime en date.
La vague d’arrestations du gouvernement Maduro fait une nouvelle victime. Rocio San Miguel est une experte vénézuélienne reconnue des forces armées de son pays, aux propos toujours mesurés. Alors qu’elle s’apprêtait à se rendre à Miami vendredi dernier en compagnie de sa fille Miranda, elle a été arrêtée au contrôle des passeports de l’aéroport de Maiquetia, près de Caracas, par la redoutée DGCIM, la direction générale du contre-espionnage militaire. Appelée le lendemain pour récupérer ses bagages, Miranda, sa fille, a été arrêtée à son tour. Puis ce fut le tour du père de Miranda, Victor Diaz Paruta, de l’ancien conjoint de Rocio, Alejandro Gonzales Canales, et des frères de la militante des droits de l’homme, Miguel Angel et Alberto San Miguel.
Jusqu’à lundi, ses avocats n’ont eu aucune information sur le sort de Rocio San Miguel, que ce soit sur son lieu de détention ou sur les charges qui pesaient sur elle. Le procureur général Tarek William Saab a fini par donner des précisions dans…
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