Apportant d’incessantes innovations au savoir-faire traditionnel de son secteur, le créateur parisien élève le travail de la fourrure au rang d’art contemporain.
Benjamin Fischelis aime monter au filet. Ce joueur de tennis, qui fête ses vingt ans à la tête de la maison familiale de création de fourrures, sait combien il faut savoir prendre des initiatives pour marquer des points. Guidé par un sens inné de la créativité, attentif aux évolutions des tendances et modes de vie, il développe une approche moderne de son métier. Coupes innovantes, couleurs audacieuses, mariages inédits avec différents cuirs ou textiles, certification et traçabilité des matières premières (label éthique Furmark), naissance d’une ligne masculine, avec des vestes, parkas ou manteaux originaux…
Contrairement à une idée reçue, le goût de la belle fourrure n’a rien de désuet. Face à la prolifération de matériaux synthétiques, issus pour la plupart de l’industrie pétrochimique, les amateurs de matières naturelles et durables connaissent bien le 31 avenue de Mozart, à Paris, y compris une clientèle jeune. La clé de ce succès? Un savoir-faire sans cesse modernisé, une exigence de…
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Source du contenu: www.lefigaro.fr