Aussi rejeté qu’assumé dans l’histoire du féminisme, attirant les regards y compris insistants, le rouge à lèvres écarlate se fait de plus en plus rare dans la rue. Qui sont celles qui osent encore ?
Observez autour de vous. Dans la rue, votre open space, bref où que vous soyez, comptez combien de passantes, de collègues, portent encore du rouge aux lèvres. Vous confirmerez alors que, plutôt que d’afficher une bouche écarlate, les femmes d’aujourd’hui optent pour une teinte plus discrète. « Désormais, seuls leurs sourcils et leurs yeux sont dessinés », remarque Leslie Dumeix, maquilleuse à Paris, qui scrute au quotidien les minois dans le métro. Quelques-unes font pourtant de la résistance, comme Kelly Santos Dassault, entrepreneuse saluée par Forbes et photographe de 36 ans, dont la bouche est chaque jour minutieusement peinte au pinceau. Un trait caractéristique qui, à en juger par son profil Instagram, ne la quitte même pas lorsqu’elle pouponne ou se glisse dans ses draps blancs. « C’est devenu ma signature. Un danseur s’échauffe avant de monter sur scène, moi je me dessine une bouche rouge avant d’aller au bureau, comme un uniforme, un rituel et un shot de confiance en soi
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