Prisés depuis les années 1940, les cadrans à secteur sont aussi graphiques que lisibles. Le goût pour les montres néovintage les remet à l’honneur.
Signe des temps, c’est une montre au cadran à secteur, la Millésime Automatique Petite Seconde de Raymond Weil, qui a été récompensée lors de la dernière édition du Grand Prix d’horlogerie de Genève. Popularisée à l’orée des années 1940, en lien avec la créativité liée au mouvement Art déco, cette composition graphique répond à la définition communément posée par les dictionnaires: un secteur, en géométrie, est «la partie d’un cercle comprise entre deux rayons et l’arc qu’ils renferment». Bref, une portion délimitée.
Toujours rationnels, les horlogers s’en sont emparés pour mieux délimiter les zones d’indication des minutes. Plus large et plus marquée qu’une simple échelle de minuterie graduée, cette disposition en tranches simplifie au premier regard la décomposition du cadran. Son style très affirmé ajoute également à la personnalité de la montre. Ces cadrans fonctionnels évoquent un âge d’or élégant des garde-temps. Les collectionneurs songent immédiatement à des pièces emblématiques…
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