La crème universelle fait la peau au superflu

A peine avait-on saisi l’intérêt d’ajouter un sérum à sa routine beauté, que l’industrie cosmétique tentait de nous convertir à une étape supplémentaire. A savoir l’utilisation d’essences, ces lotions de soin liquides à appliquer sur une peau propre pour hydrater les tissus et mieux les préparer aux actifs du sérum et de la crème. Des produits inspirés de la Corée, où l’on pratique le layering, soit la superposition de différents soins (jusqu’à dix), pour s’assurer une peau resplendissante. Il semblerait pourtant que les Coréennes soient en passe d’abandonner ce rituel à cause de l’hypersensibilité de leur peau due à cette surstimulation.

En France, où l’on a la main plus légère en matière de rituels cosmétiques, la question se pose de revenir à un soin unique. D’où la tendance des crèmes universelles, chargées de délivrer à la peau, en une seule application, le juste équilibre en actifs hydratants, protecteurs et régénérants. Afin d’atténuer une imperfection, estomper des rougeurs, des taches, un coup de fatigue qui se lit sur la peau, certains de ces produits sont pensés pour être parfois épaulés d’un concentré ciblé.

C’est le cas de La Crème régénérante, de My Blend ; de l’Universal Emulsion, de Lixirskin ; et aussi de la Crème Fondante Hydratante, d’Etat Pur. Cette autre vision de la superposition vise l’efficacité avec une économie de moyens, pour ne pas surcharger la peau. Cela a aussi l’avantage de réduire l’impact sur l’environnement. Moins de produits, c’est moins de ­packaging et moins de matières premières utilisées.