Experts en vintage, retoucheurs, teinturiers… Ces professionnels constatent tous les jours la baisse de la qualité de nos habits. Pas toujours pour les raisons que l’on croit.
Hier encore, la plupart des Français allaient chez leurs couturières de quartier pour se faire tailler une nouvelle jupe, un chemisier, une veste ou un pantalon qui allaient rejoindre sagement les quelques habits bien rangés dans leurs penderies, qu’ils useraient jusqu’à la corde. Un temps que les moins de 20 ans, accros à la fast fashion et aux tendances éphémères nées sur les réseaux sociaux (lire ci-dessous), ne peuvent pas connaître. « Jusque dans les années 1970, lors de la confection d’une robe, par exemple, on gardait toujours quelques centimètres entre la couture et le bord du tissu afin qu’elle puisse s’adapter aux évolutions de poids de sa propriétaire, raconte Judith Prigent, auteur du Guide de la mode vintage (Le Cherche midi). Avant, un vêtement était un produit précieux, un investissement sur le long terme, car il coûtait cher. À l’époque, les tee-shirts à 3 euros n’existaient pas ! Nous n’avons plus le même rapport aux vêtements aujourd’hui. »
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Avec la mondialisation…
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