RÉCIT – Si la maire n’exclut pas de briguer un troisième mandat en 2026, son premier adjoint accélère pour tenter de lui succéder.
C’est ça, la vie de premier adjoint dans une capitale comme Paris. Apparaître tout sourire derrière l’épaule de la maire pour l’inauguration de l’Adidas Arena, nouveau complexe sportif de la porte de la Chapelle pour les Jeux olympiques. Remplacer au pied levé l’édile aux cérémonies, comme l’hommage rendu mercredi à l’ancien ministre de la Justice, Robert Badinter. Mais c’est surtout, surtout, ne pas faire de vagues, même en cas de grosse tempête, pour préserver la sacro-sainte solidarité de l’exécutif parisien. Anne Hidalgo s’était pliée à cette discipline lorsqu’elle était la numéro deux de Bertrand Delanoë (2001-2014). Désormais, c’est le quotidien d’Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire socialiste.
Un gouffre existe pourtant entre leurs deux expériences. À l’époque, Anne Hidalgo pouvait prendre son mal en patience. Bertrand Delanoë l’avait très tôt désignée comme sa seule dauphine. Emmanuel Grégoire, lui, n’a pas cette chance. Même s’il a des fourmis dans les jambes, et répète…
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