Comment LFI a fini par se marginaliser au sein de la classe politique

Share

Les députés LFI Caroline Fiat et Éric Coquerel lors de la cérémonie d’hommage à Robert Badinter, le 14 février, à Paris.
LUDOVIC MARIN / AFP

DÉCRYPTAGE – Leur présence non souhaitée à plusieurs cérémonies d’hommage démontre l’isolement de plus en plus important de La France insoumise.

Il fallait les voir, ces deux députés de La France insoumise, Éric Coquerel et Caroline Fiat, isolés, presque parias, dans la tribune montée mercredi place Vendôme pour l’hommage à l’ancien ministre de la Justice Robert Badinter. La famille du défunt avait pourtant fait savoir qu’elle ne souhaitait pas que LFI, comme le Rassemblement national, participent à la cérémonie. La mise au ban était visiblement trop insupportable pour le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. « Un hommage national dont sont exclus une partie des Français n’est plus un hommage national », a déploré l’ancien candidat à l’élection présidentielle sur X (ex-Twitter). Lui et les siens assurent se retrouver dans une partie de l’héritage politique laissé par l’ancien garde des Sceaux. Que leur présence était donc légitime et morale, au risque de se faire pointer du doigt. Une nouvelle fois. « Moi, ce qu’on m’a appris, c’est que quand on rend hommage à une personne disparue, on respecte le choix de la famille », a soupiré…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.

Vente Flash

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Source du contenu: www.lefigaro.fr

Dernières nouvelles

Dernières nouvelles