Les promesses décentralisatrices du premier ministre Gabriel Attal laissent dubitatives les associations d’élus.
Des maires dubitatifs, des présidents de département en colère, des patrons de région circonspects… Les débuts du premier ministre sont suivis de près par les principales associations d’élus. Sans condamner d’avance ses promesses décentralisatrices, toutes font clairement savoir à Gabriel Attal qu’elles ne se payeront pas de mots. Pour les élus locaux, tous les éléments d’un nouvel acte de décentralisation sont sur la table depuis longtemps et le seul obstacle à surmonter désormais tient en trois mots: «la volonté politique». C’est une manière de dire à l’exécutif qu’il est temps d’écrire cette loi que le premier ministre vient d’annoncer pour la fin de l’année. Légiférer sans attendre, soit, mais à partir de quoi?
La chambre des territoires a travaillé sur la décentralisation. C’est un sujet consensuel chez nous et c’est une bonne base de travail pour recréer de la confiance
Philippe Tabarot, le sénateur des Alpes-Maritimes
Le Sénat a un projet et nombre de pistes ont été amplement défrichées par les Territoires unis, qui rassemblent les principales associations d’élus. «La chambre des territoires a travaillé sur la décentralisation. C’est un sujet consensuel chez nous et c’est une bonne base de…
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