Devant un local du parti Rassemblement national dans l’ouest de Paris, porte de Saint-Cloud, une vingtaine de militants de l’association SOS Racisme se sont rassemblés, dimanche 24 mars dans l’après-midi, en soutien à la chanteuse Aya Nakamura. L’artiste est la cible d’une polémique alimentée par l’extrême droite, après des rumeurs sur sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.
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De la musique, des chants et des danses : l’ambiance est festive devant un local du RN, ce dimanche. Objectif de la mobilisation : montrer qu’au-delà des polémiques, la musique d’Aya Nakamura rassemble. « Avec ce qu’on entend comme discours de l’extrême droite disant qu’Aya Nakamura humilierait la France… En fait, au contraire, par sa musique, elle rassemble n’importe qui. Peu importe son origine, peu importe sa couleur de peau, elle réussit à rassembler la France », assure un participant.
Depuis l’annonce de sa potentielle participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, la chanteuse franco-malienne est la cible de nombreuses critiques et d’attaques racistes. Une polémique honteuse, selon Dominique Sopo, président de SOS Racisme : « Vous vous rendez compte de l’image de notre pays ? On s’apprête à accueillir le monde entier à l’occasion des JO, et cette polémique sordide montre que l’on n’est même pas capables de traiter dans notre pays une personne noire comme une citoyenne à part entière. »
Avec ses 6 milliards d’écoutes en ligne, Aya Nakamura est la chanteuse francophone la plus écoutée au monde. Mais Jean-Claude, qui s’est arrêté par curiosité, ne l’aurait pas reconnue il y a quelques semaines : « Du coup, je l’ai écoutée un peu. Ce n’est pas ce que je préfère. Bon, apparemment, elle a du succès. Tant mieux pour elle. Et qu’on arrête de l’emmerder parce qu’elle est black ! »
La chanteuse n’a toujours pas démenti ni confirmé sa participation à la cérémonie d’ouverture, où elle pourrait y interpréter Édith Piaf.
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