CHRONIQUE – Petites phrases et coulisses de la semaine politique, par Carl Meeus.
Cet article est issu du Figaro Magazine
Il faut que le pôle réformiste se reconstruise
François Hollande
Dans ses bureaux de la rue de Rivoli, à Paris, François Hollande surveille toujours de près la vie politique française. L’ancien président de la République suit toujours avec autant de gourmandise l’actualité. Certains diront qu’il est aux aguets, prêt à surgir à nouveau si l’occasion se présente, tel Raminagrobis de la fable de La Fontaine. François Hollande sait qu’il est trop tôt pour se découvrir et que le résultat des prochaines élections européennes déterminera si un chemin est possible pour la gauche en 2027.
Si, comme les sondages d’intentions de vote le laissent percevoir, la liste socialiste menée par Raphaël Glucksmann arrive à dépasser les 10 % le 9 juin et que celle soutenue par Emmanuel Macron ne franchit pas les 20 %, les espoirs de voir la gauche réformiste revenir sur le devant de la scène politique renaissent.
Donner de l’espoir
Mais si cette gauche veut revenir au pouvoir, François Hollande la prévient : « Il faut que le pôle réformiste se reconstruise. »
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