CONTRE-POINT – Cette contribution permettait de taxer les énergéticiens sur les revenus exceptionnels réalisés. Sauf qu’elle a rapporté moins que prévu.
Tout le monde n’est pas spécialiste de fiscalité ou de procédure budgétaire. Mais, depuis quelques semaines, tous les responsables gouvernementaux citent en exemple la contribution sur la rente inframarginale de la production d’électricité (Crim). Cette disposition de la loi de finances 2023 permettait de taxer les énergéticiens sur les revenus exceptionnels réalisés du seul fait de la flambée du prix européen de l’électricité. La Crim était presque parfaite. Elle permettait de prouver que l’État n’hésitait pas à taxer les superprofits sans pénaliser le contribuable. Et, lors de sa première séance de «questions au premier ministre», ce mercredi à l’Assemblée, Gabriel Attal ne s’est pas privé de la citer en exemple.
La Crim était presque parfaite, sauf qu’elle a rapporté moins que prévu. Infiniment moins qu’espéré (600 millions sur 12 milliards). À l’heure où l’exécutif cherche comment réduire les déficits publics, améliorer son rendement sera sans doute bienvenu, mais certainement insuffisant…
Source du contenu: www.lefigaro.fr