CONTRE-POINT – Depuis la nomination de Gabriel Attal, Emmanuel Macron et son premier ministre ne cessent de se placer sous la triple exigence de l’action, de l’efficacité et des résultats.
C’est le propre des crises: elles accaparent la totalité de l’attention médiatique, mais semblent ne plus intéresser une fois le pic de la tension passé. Oubliée, la crise agricole? C’est celle qui se déroule à Mayotte dont on parle. De cette bascule, le gouvernement pourrait être tenté de se réjouir. Si l’on parle moins de la colère des paysans, c’est bien parce que les barrages ont été levés dès le lendemain des annonces faites par Gabriel Attal. Et il est vrai que, béotien en la matière, le nouveau premier ministre a réussi à franchir sa première épreuve sociale.
Le zapping médiatique ne vaut pourtant pas règlement de crise. Et, à dix jours du Salon de l’agriculture, les organisations agricoles se chargent de rappeler à l’exécutif que la mobilisation n’est pas terminée mais simplement «suspendue». Cette pression est compréhensible et nécessaire à la fois. L’accord conclu entre le gouvernement et la FNSEA, syndicat majoritaire, s’est inscrit dans un calendrier, le salon se tenant porte…
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