Guillaume Tabard: «Le “trou de souris” de François Hollande»

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François Hollande au Salon de l’agriculture, le 28 février.
Amaury Cornu / Hans Lucas via Reuters

CONTRE-POINT – Peu visible aujourd’hui, le réveil de la social-démocratie dépend de quatre conditions.

À nouveau, François Hollande croit au «trou de souris» . La formule avait été forgée lorsqu’il espérait encore pouvoir briguer un second mandat présidentiel. On connaît la suite. La suite, ce fut, en 2017, son forfait obligé. Mais, sept ans plus tard, c’est l’après-Macron qui se dessine déjà. Et pour la gauche sociale-démocrate, la sienne, l’ancien président se remet à espérer. Compte tenu de la situation actuelle du PS, les chances d’un retour en grâce ne semblent pas plus larges que le «trou de souris» de 2017. Et pourtant, Hollande y croit. Quitte à enchâsser la méthode Coué dans l’analyse politique.

Peu visible aujourd’hui, c’est un euphémisme, le réveil de la social-démocratie dépend de quatre conditions. Il lui faut d’abord un espace politique. Entre des Insoumis se radicalisant, avec une dérive glaçante de leur discours autant que de leurs méthodes, et un macronisme dans lequel la gauche ne reconnaît plus rien d’elle-même, si ce n’est une hubris sociétale progressiste, l’espace existe…

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