C’est un « choc » pour la profession pénitentiaire : sur l’île de Mayotte, le directeur de la prison de Majicavo a démissionné pour « attirer l’attention » sur les conditions de travail du personnel et les conditions de vie des détenus dans cet établissement surpeuplé. Une décision qui survient dix jours après une mutinerie avec prise d’otage des surveillants. Selon la direction de l’administration pénitentiaire, le taux d’occupation des prisons françaises au 1ᵉʳ septembre était de 127 % en moyenne. À Majicavo, elle dépasse les 181 %. Entretien avec Alexandre Vissouvanadin, secrétaire général de la région La Réunion-Mayotte pour le syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa Justice.
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