Jean-Louis Bourlanges, le centriste qui ne décolère pas face à François Bayrou

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Jean-Louis Bourlanges.
JULIEN DE ROSA

Furieux de la décision de François Bayrou d’exprimer son absence d’«accord profond» avec la politique suivie, inquiet devant la montée de Marine Le Pen, le député des Hauts-de-Seine avait l’intention de remettre ses mandats à disposition de son groupe et de son parti.

Cet article est issu du «Figaro Magazine»

Il ne faut jamais agacer Jean-Louis Bourlanges. François Bayrou l’a appris à ses dépens, la semaine dernière, quand le patron des centristes du MoDem a signifié que son absence d’«accord profond» avec une partie de la politique menée par Emmanuel Macron et Gabriel Attal l’avait conduit à refuser d’entrer au gouvernement. «J’ai appris ce soir-là que j’avais un désaccord de fond avec le président de la République», se désole le président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, mis devant le fait accompli comme les autres élus du MoDem. Mais ce qui a surtout mis en fureur le député des Hauts-de-Seine, c’est la façon dont François Bayrou a dit à ses troupes, le lendemain de son communiqué, dans un dîner organisé au ministère de l’Agriculture, que malgré son coup de sang, eux pouvaient entrer au gouvernement s’ils le souhaitaient. Il y a vu une sorte de mépris qu’il n’a pas supporté.

Ami de longue date du dirigeant centriste…

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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