RÉCIT – En refusant de placer le parti lepéniste dans l’«arc républicain», contrairement à son premier ministre, Emmanuel Macron relance un débat que son camp n’a toujours pas tranché à l’approche des élections européennes.
Peut-on compter sur les voix d’un parti que l’on a désigné comme son premier adversaire? L’interrogation vire au «Rubik’s Cube» dans le camp Macron, de nouveau plongé dans le casse-tête de son positionnement vis-à-vis du Rassemblement national (RN).
À moins de quatre mois des élections européennes du 9 juin, le président de la République a essayé de couper court à plusieurs jours de tâtonnements au sommet de l’État. «Je n’ai jamais considéré que le RN ou Reconquête! s’inscrivaient dans l’“arc républicain”», a-t-il déclaré lundi, dans un entretien inédit au journal L’Humanité . Il a ajouté, à l’approche de l’entrée au Panthéon du résistant communiste Missak Manouchian, mercredi: «Les forces d’extrême droite seraient inspirées de ne pas être présentes.»
Ligne floue
Cette mise au point a sonné comme une rectification de Gabriel Attal, qui a affirmé vouloir travailler avec «tout le monde». «Certains disaient qu’il ne fallait travailler qu’avec l’arc républicain. Moi, je considère que l’arc républicain, c’est…
Source du contenu: www.lefigaro.fr