Le ministre de l’Intérieur aux vœux du syndicat Alliance Unsa Police

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Quand il s’approche du pupitre, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, est assez surpris par la foule importante qui se dresse face à lui. L’ambiance est plutôt électrique et cela l’amuse.

Vœux du syndicat Alliance Police (DR)

Dans cette magnifique salle du musée des Arts forains à Paris, réservée comme chaque année pour les vœux du syndicat de police Alliance, des centaines de policiers, venus de toute la France, réservent une « standing ovation » à leur secrétaire général.

Les revendications des policiers

Fabien Vanhemelryck leader ultra populaire de ce syndicat majoritaire, finit d’égrener les revendications des policiers, plus que jamais déterminés à se faire entendre.
Prié de prendre la parole, et alors que la foule est toujours est en train de scander les « Fa-bien ! Fa- bien ! » de circonstance, le ministre de l’Intérieur, tout sourire, intervient : « Moi, c’est Bruno »

Et la foule d’enchainer « Bru-no ! Bru-no ! »

Ce n’est un secret pour personne : le syndicat Alliance, plutôt proche de la droite, attend beaucoup de son ministre dont il partage les mêmes valeurs.
Quelques minutes plus tôt, le secrétaire général du syndicat désormais allié à Unsa Police déclarait : « Ce n’est pas trahir un scoop de dire que, idéologiquement, nous sommes proches, voire très proches… »
Mais la vigilance reste de rigueur. Les exigences des deux syndicats sont à la hauteur de l’importance de la fonction policière. Il faut, estiment l’ensemble de la profession, redonner du sens à ce métier et revaloriser les salaires. « Nous serons mobilisés devant l’Assemblée nationale lors du vote du budget et, s’il n’est pas en adéquation avec les engagements politiques, nous serons dans la rue ! »

« La honte de la République »

Incapable de dire s’il pourra ou pas honorer engagements et revendication – le budget de la France étant en position pause- Bruno Retailleau a développé ses thèmes favoris. Et notamment sa volonté de lutter contre l’incivilité des élus.
« L’honneur de la police doit être défendu, les élus qui le salissent, salissent leur écharpe, sont la honte de la République. »
Ne jamais rien lâcher, semble être la devise du ministre, qui a réitéré sa volonté de réguler les flux migratoires. Comment ne pas penser, à ce moment-là, au fiasco de l’expulsion d’un ressortissant algérien, Doualemn, que la France a expulsé jeudi vers son pays d’origine et que l’Algérie en renvoyé en France, vendredi ?
Le ministre a, semble-t-il, entendu et compris le message du bloc syndical. Et s’il entend mettre plus de policiers dans la rue, dans son esprit, c’est, avant tout, pour renforcer la sécurité des Français.

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Source du contenu: infodujour.fr

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