ENTRETIEN – «Jordan Bardella est en campagne depuis six mois pour ne parler que d’enjeux nationaux», déclare l’ancien journaliste dans un entretien au Figaro.
LE FIGARO. – À quatre mois des élections européennes, n’est-il pas paradoxal pour le camp Macron de se dire le plus «proeuropéen», tout en étant le seul à être dépourvu de tête de liste?
LOÏC SIGNOR. - Nous ne sommes pas en retard. Chaque jour de campagne a été réfléchi. Il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton.
Qu’attendez-vous pour vous lancer?
Nous lancerons notre campagne dans quelques semaines. Stéphane Séjourné était notre candidat naturel, avant qu’il devienne ministre des Affaires étrangères. C’est un très bon choix, qui nous pousse à rechercher un nouveau chef de file. Projet, équipes… Notre tête de liste aura tout à sa disposition pour mener sa campagne.
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Ne risquez-vous pas de prendre du retard, alors que les récents sondages vous placent dix points derrière le RN?
Ce qui nous différencie des autres, c’est que nous avons un bilan et que nous allons parler d’Europe. La vérité, c’est que Bardella est en campagne depuis six mois pour ne parler que d’enjeux nationaux. Il est tourné vers…
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