RÉCIT – L’ex-ministre de la Justice, vue comme «laxiste» à droite et au RN, a été rappelée par le chef de l’État pour tenter de rassurer les professeurs.
Peu ont vu venir son retour au premier plan. Elle non plus. Retirée de la vie politique depuis son départ du ministère de la Justice, en 2020, Nicole Belloubet a été nommée jeudi à l’Éducation nationale. Avec la mission délicate d’éteindre l’incendie déclenché par sa prédécesseur, Amélie Oudéa-Castéra, engluée dans les polémiques.
Désormais, charge à cette ancienne socialiste, 68 ans, de mettre en œuvre le «choc des savoirs», l’expérimentation de l’uniforme et le «réarmement civique» promis. Soucieuse d’apaisement, elle a plaidé vendredi, dès sa prise de fonction, pour l’instauration «très rapide d’un dialogue» avec les enseignants. Tout en affirmant vouloir «réduire les inégalités sociales» et «refuser tout tri social».
Un choix contesté
Emmanuel Macron sait qu’il fait un choix contesté. Attendue de pied ferme par les syndicats d’enseignants, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale est accusée de «laxisme» et de «pédagogisme» par une partie de la droite et le Rassemblement national (RN). Lui sont reprochés…
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