«Parler de la France, nous, on assume»: Léon Deffontaines, le jeune communiste qui veut incarner la gauche des territoires

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Léon Deffontaines, tête de liste du Parti communiste aux élections européennes, lors d’un meeting, le 15 mars, à Lille.
Forestier Christophe/ABACA

PORTRAIT – À 28 ans, le candidat proche de Fabien Roussel espère dépasser le seuil des 5 % de voix le 9 juin. Et rêve déjà de la mairie d’Amiens.

Amiens, Amiens, Amiens. La tête de liste du Parti communiste aux élections européennes, Léon Deffontaines, ne jure que par la préfecture de la Somme où il a grandi. Quel que soit le bout par lequel il attrape sa courte vie (il vient de fêter ses 28 ans, comme Jordan Bardella), ses «terres amiénoises», comme il les appelle, rejaillissent systématiquement. Ce n’est pas par hasard s’il a décidé d’entamer là-bas la «deuxième phase» de sa campagne, ce jeudi. Après la mise en orbite, qui le place aujourd’hui à seulement 3 % des intentions de vote dans le sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro , il donne un meeting pour «montrer les muscles»: 1500 militants chez lui, dans cette ville qu’il aime tant.

Cet attachement aux «territoires», le jeune Deffontaines en a fait l’un des deux piliers de son engagement politique. «Parler de la France, nous, on assume», affiche-t-il. Comme son mentor Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), il aime cette France de la bonne chère…

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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