Reportage France – À Marseille, la basilique Notre-Dame de la Garde, symbole de l’attraction de la ville

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Perchée sur les hauteurs de Marseille, Notre-Dame de la Garde attire des touristes de toute la France, et même au-delà. À l’image de la Cité phocéenne, considérée par le magazine américain Condé Nast Traveler comme l’un des 25 plus beaux endroits du monde à visiter.

De notre correspondante à Marseille,

À l’horizon, la mer qui ondule, et si on tourne à peine la tête, c’est toute la ville de Marseille, ville majeure du sud de la France, que l’on découvre. On devine ses quartiers et son Vieux-Port depuis le parvis de la « Bonne Mère ». Au sommet, une statue de la vierge, dont il faut refaire la dorure tous les trente ans. « La dernière dorure date de 1989. Il est temps de refaire la dorure. Il y aura un délicat travail de préparation : enlever la vieille feuille d’or, retrouver le cuivre qui est dessous. Et en suite, on pourra appliquer une nouvelle feuille d’or », détaille Xavier David, l’architecte en charge des travaux de la fameuse basilique marseillaise.

Pour ses travaux, plus d’un million d’euros ont été récoltés. Car la « Bonne Mère », comme on l’appelle ici, intéresse de plus en plus. « Il y a vingt ans, y avait 500 000 visiteurs. Il y a dix ans, il y en avait un million. Et aujourd’hui, on a dépassé les 2 millions de visiteurs. C’est énorme pour une petite église au sommet d’une petite colline », s’enthousiasme-t-il.

Pour preuve, en quelques minutes, on croise des touristes du monde entier, à commencer par Baptiste, venu de Belgique. « On découvre cette magnifique cathédrale. Très belles couleurs à l’intérieur et à l’extérieur, avec les arches superposées, j’ai trouvé ça vraiment chouette », se réjouit le jeune touriste. Mais il n’y a pas que ça qui l’a séduit à Marseille : « Il y a une partie artistique, une partie un peu plus front de mer, une partie plus parisienne. Surtout, c’est génial parce que c’est le sud accessible. En termes de prix, mais aussi en termes pratiques, c’est une grande ville où on peut venir d’un peu partout », continue-t-il.

Hors d’Europe, ce sont les Américains qui sont les plus nombreux à visiter Marseille, comme David, venu avec sa femme et sa petite fille depuis l’Indiana. « On a pu faire plusieurs sites touristiques, se balader et découvrir la ville. C’est à couper le souffle. C’est notre première fois à Marseille et c’est magique. Une des plus belles villes au monde », estime-t-il.

Mais le nouveau phénomène accélérateur du tourisme à Marseille, ce sont ces vidéos « cartes postales » postées sur YouTube et TikTok. « L’impact des réseaux sociaux est considérable, confie Marc Thépot, président de l’Office de Tourisme de Marseille. D’ailleurs, sur différents sites, il y a un nombre de vues assez important. Tout cela, ça vous donne envie d’aller voir ces quartiers, ces vies, ces accents. Bien sûr, les classiques, c’est toujours Château d’If, Notre-Dame de la Garde, etc. Mais y a aussi Le Corbusier, les calanques, la corniche, le bord de mer, etc.  C’est quand même une ville diverse qui accepte tout le monde. Qui correspond effectivement à ce que les gens attendent aujourd’hui. Et je crois que chacun y trouve son compte. » Sans parler de la météo, qui fait partie des points forts de la ville, avec ses 2 965 heures d’ensoleillement en 2024.

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Source du contenu: www.rfi.fr

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