RÉCIT – Le commissaire européen a critiqué, dans un tweet, le soutien fragile obtenu par Ursula von der Leyen auprès de son propre parti. Un moyen de se placer pour l’avenir.
Pour les uns, Thierry Breton est un commissaire «en roue libre», frustré par sa «patronne» et toujours trop pétri d’ambitions. Pour les autres, il est un responsable politique tout à fait lucide, qui n’a fait que rappeler une évidence: rien n’est encore joué pour Ursula von der Leyen dans sa course à la présidence de la Commission européenne et d’autres recours sont possibles, à commencer par lui. À trois mois des élections européennes, les couteaux sont officiellement sortis entre les grandes familles politiques européennes. Publié tardivement jeudi soir à la fin du congrès politique du PPE à Bucarest, un petit message sur X – ex-Twitter – du commissaire français a fait l’effet d’une bombe.
Revenant sur le score loin d’être époustouflant réalisé par l’Allemande pour se faire réélire candidate, avec 400 voix contre 89 sur 737 délégués (un score similaire à celui de Manfred Weber en 2019, mais qui avait le Finlandais Alexander Stubb face à lui), le Français a estimé qu’Ursula von der Leyen…
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