Un mois après la nomination de Gabriel Attal, un duo exécutif sous tensions

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Gabriel Attal et Emmanuel Macron à l’hommage aux victimes françaises du Hamas le 7 février dernier.
Tschaen Eric/Tschaen Eric/Pool/ABACA

RÉCIT – Le nouveau premier ministre a beau être décrit comme le clone d’Emmanuel Macron, il n’entend pas se laisser tout imposer.

C’est aussi à ce genre de détail que l’on sent un air de changement. Peu après l’arrivée de Gabriel Attal à Matignon, le menu végétarien du mardi, imposé par Élisabeth Borne en son temps, a été supprimé. Une décision prise par le chef de cabinet du nouveau premier ministre, un jeune fidèle pas tellement porté sur les assiettes de salade quinoa. Par son âge, son ton, sa communication, son goût du jeu politique, et jusque dans le contenu des assiettes, la patte Attal tranche avec l’ère Borne. Et le changement s’en ressent aussi dans les relations avec Emmanuel Macron. Si bien que, à peine plus d’un mois après sa nomination, les entourages bruissent déjà de tensions entre un président qui veut le rester jusqu’au bout et un premier ministre décidé à habiter pleinement sa fonction.

Les divergences sont apparues très vite, dès la nomination de la première partie du gouvernement en janvier. Là où Gabriel Attal aurait bien délesté l’équipe de quelques poids lourds, histoire de mieux s’imposer, Emmanuel…

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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