CHRONIQUE – Petites phrases et coulisses de la semaine politique, par Carl Meeus.
Là où la plupart des concurrents ont cherché, ailleurs que dans leurs rangs, des personnalités à intégrer dans leur liste aux élections européennes, Éric Zemmour et Marion Maréchal ont fait le choix inverse, en tout cas sur le début de la liste. Est-ce cela qui explique en partie le score encore assez faible (autour de 5 % selon les études) d’un mouvement qui ne s’est pas ouvert ? À Reconquête, on n’en croit rien. « Je suis revenu des ralliements, explique un des stratèges de la campagne. Ce n’est absolument pas la baguette magique. »
Il faut dire que, chez Éric Zemmour, on a payé pour voir l’absence d’effet sondagier, voire électoral d’une prise à l’adversaire. Pendant la campagne présidentielle, il était le candidat à avoir eu le plus de ralliements ! Sans que les sondages évoluent positivement, même quand Marion Maréchal l’a rejoint. « L’arrivée de Cécile Imart et du général Gomart n’a pas provoqué un frémissement pour les Républicains. C’est juste amusant pour le récit…
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