« C’est comme si mon village avait été rasé par une bombe atomique. » Mieux que de longues descriptions, ce témoignage d’un rescapé du tsunami qui, le 26 décembre 2004, a dévasté la ville indonésienne de Banda Aceh et ses environs dit la puissance cataclysmique du phénomène. Deux décennies ont passé et on a en partie oublié ces images hallucinantes de la ville côtière dont les bâtiments ont été emportés comme les maisons de paille et de bois de l’histoire des Trois Petits Cochons.
Le plus dévastateur des tsunamis enregistrés dans l’histoire humaine a aussi durement frappé la Thaïlande, l’Inde et le Sri-Lanka. Au total, il a causé 230 000 morts (dont près de 170 000 pour la seule Indonésie), et certaines estimations évoquent jusqu’à 290 000 victimes. Organisée à Thiais (Val-de-Marne) les 12 et 13 décembre par le Laboratoire de géographie physique, une conférence a tiré le bilan des recherches menées depuis vingt ans sur les tsunamis, rappelant que l’événement de 2004 avait déclenché à la fois une prise de conscience internationale sur le risque lié à ces phénomènes et une forte mobilisation des chercheurs.
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