DÉCRYPTAGE – Le règlement du Digital Markets Act oblige la société à renoncer à ses totems: le groupe doit notamment autoriser sur ses appareils d’autres magasins d’applications que l’App Store, mais aussi d’autres systèmes de paiement pour les transactions opérées au sein des applications.
Apple sera-t-il le premier géant du numérique à goûter aux sanctions prévues par le Digital Markets Act? Le groupe dirigé par Tim Cook a endossé le rôle du vilain petit canard des Gafam, en livrant une interprétation du règlement européen critiquée de toutes parts. Lundi, alors qu’elle dévoilait une sanction inédite de 1,8 milliard d’euros contre l’entreprise pour abus de position dominante sur le marché des applications musicales, la vice-présidente de la Commission, Margrethe Vestager, a prévenu: «Nous allons étudier très attentivement les solutions d’Apple (pour se conformer au DMA, NDLR), c’est une priorité pour nos services. Le cas échéant, nous ouvrirons une enquête.» Pour la patronne de l’antitrust européen, «même si le DMA a été finement pensé, nous savons que nous allons voir beaucoup de créativité dans la manière de le détourner». Ce règlement prévoit des sanctions pouvant monter jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires annuel.
L’écosystème fermé des iPhone, dont la marque souligne l’hypersécurisation…
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