ANALYSE- Après les Gafam, ce règlement visant à protéger les internautes européens des contenus illicites s’étend à partir du 17 février aux autres réseaux sociaux et places de marché. Ils devront notamment renforcer leur modération.
La protection des internautes européens contre les contenus illégaux et les produits contrefaits n’est plus seulement l’affaire de Meta, Google, Apple ou Amazon. S’il avait ciblé fin août les Gafam ainsi que X, TikTok, Snapchat, Zalando ou Booking, le règlement sur les services numériques (Digital Services Act) se déploie à partir de samedi à l’ensemble des plateformes et des places de marché opérant en Europe. « Nous encourageons tous les États membres à tirer le meilleur parti de notre nouveau règlement », a déclaré le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton.
En France, Fnac Darty, Decathlon, BackMarket, BeReal, BlaBlaCar, Manomano, Leboncoin, Dailymotion ou encore l’application de rencontres Happn ne sont qu’un échantillon des entreprises sommées d’être en règle ce 17 février. Les sites de revente de vêtements sont, par exemple, dans la liste. « Le réflexe des entrepreneurs ayant opté pour le modèle de la plateforme est de se dire qu’ils ne sont que des intermédiaires entre les…
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