Vincent Isore/IP3
RÉCIT – Lesté de 5 milliards de dette, le groupe demande à Hélène Bourbouloux de l’aider à négocier avec ses créanciers. Les pourparlers en vue de cessions d’actifs compliquent la donne.
Jean-Pierre Mustier parviendra-t-il à redresser la barre avant qu’Atos ne heurte l’iceberg ? Propulsé mi-octobre à la présidence du conseil d’administration du fleuron français en péril, le capitaine du navire est plus que jamais au cœur de la tempête. Le groupe a connu ce lundi une nouvelle journée funeste en Bourse : à la clôture, le titre abandonnait 29 %, après l’annonce d’une requête auprès du tribunal de commerce de Pontoise en vue de la désignation d’un mandataire ad hoc afin de l’aider à discuter avec les banques du refinancement de dette. Colossale, celle-ci atteint 5 milliards d’euros, dont 3,65 milliards arrivant à échéance dès fin 2025.
Un nouveau lundi noir, et un constat amer pour l’ex-banquier : Jean-Pierre Mustier doit faire face à une conjonction de vents contraires. La renégociation des conditions de la cession de l’activité d’infogérence d’Atos (Tech Foundations) au milliardaire Daniel Kretinsky reste toujours aussi compliquée, les discussions en vue de…
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