Hugues Renson est un homme en colère, « abasourdi, révolté ». Ce 5 septembre 2024, dans le bureau du juge d’instruction Vincent Lemonier, l’ex-député de Paris et ancien vice-président macroniste de l’Assemblée nationale (2017-2022) ressent « comme une putain d’injustice » de voir son nom « jeté en pâture » et d’être auditionné dans le cadre d’un interrogatoire de première comparution dans le dossier dit des « barbouzeries » autour du Paris Saint-Germain (PSG).
Avant d’être mis en examen pour « trafic d’influence par une personne investie d’un mandat électif public », M. Renson s’agace lorsque le magistrat lui rappelle qu’il a obtenu du club de football parisien, propriété du fonds Qatar Sports Investments, 26 places au « carré » VIP du Parc des Princes, de 2017 à 2021, et un total de 58 places de 2017 à 2022 pour lui et ses proches. Selon les éléments judiciaires dont Le Monde a pris connaissance, il relativise le nombre de ces invitations « protocolaires », rappelant que « bon nombre d’élus de Paris, d’élus locaux, parlementaires, des élus des collectivités, partenaires de tout bord » bénéficient de ce type d’avantages.
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