TOPS/FLOPS – Cheikh Tiberghien revanchard, Martocq dans l’avancée, Raka dans un mauvais soir ou encore l’importance du banc basque… Retrouvez les tops et les flops de la victoire de Bayonne contre Clermont (21-13).
TOPS
Tiberghien voulait se montrer
Face à son ancienne équipe et Christophe Urios, l’entraîneur qui n’a pas voulu le conserver à l’ASM, Cheik Tiberghien avait des fourmis dans les jambes. Il s’est imposé avec assurance dans les airs et n’a rien raté sur les bases du poste d’arrière. Mais il s’est surtout montré décisif des deux côtés du terrain. Sur l’essai de Martocq, c’est lui qui fait la différence avec un cadrage débordement d’école sur Raka et un surnombre bien négocié (46′). Quelques minutes plus tard, face à ce même Raka, c’est lui qui sauve son équipe de la réponse clermontoise en repoussant en touche l’ailier international. Une prestation qui a dû donner des regrets aux supporters clermontois.
Guillaume Martocq a mis Bayonne dans l’avancée
Comme son binôme italien, Federico Mori, le centre de 24 ans n’a jamais cessé de gagner ses duels et de faire avancer ses partenaires. À la conclusion du mouvement initié par Tiberghien sur le deuxième essai bayonnais, il n’a pas touché énormément de ballons mais a réussi à battre 4 défenseurs et a gagné 54 mètres ballon en main. Propre en défense, il s’impose vraiment depuis le début de l’année 2024.
La résistance du banc basque
Tevita Tatafu, Facundo Bosch et Swan Cormenier. Grégory Patat avait prévu de finir fort la rencontre et le scénario lui a donné raison. Le pilier droit samoan, pisté par le XV de France, a transformé la mêlée bayonnaise et a martyrisé son adversaire direct sur la fin de la rencontre. Facundo Bosch s’est lui aussi distingué au meilleur des moments. Alors que Clermont poussait pour passer devant au score, le talonneur argentin a gratté deux ballons chauds pour soulager ses coéquipiers et permettre à l’Aviron de respirer. Auteur de 7 plaquages en 28 minutes il s’est démené en défense.
FLOPS
Raka encore à la peine
L’ailier international alterne le bon et le très mauvais cette saison. Auteur de deux doublés sur les trois derniers matchs, Alivereti Raka a vécu une soirée compliquée à l’image de celle vécue contre l’UBB et Madosh Tambwe en décembre dernier. Surpris et pris de vitesse par le cadrage débordement de Tiberghien, il a encore fait l’étalage de ses lacunes défensives (4 plaquages ratés sur 9 tentés). Et si offensivement il arrive souvent à compenser, Raka n’a cette fois pas réussi à faire la différence. Il en a eu l’occasion mais n’a pas résisté au retour de l’arrière bayonnais alors qu’il était tout proche de relancer l’ASM (54′).
La gestion des nerfs clermontois
La recette Urios est connue et annoncée. Les joueurs doivent mouiller le maillot, tout donner et montrer qu’ils ont envie. Mais quand cette énergie n’est pas canalisée, les conséquences peuvent faire mal. Et malgré son expérience, Urdapilleta a été le premier à sortir de son match en se montrant trop véhément envers l’arbitre. Résultat, une pénalité évitable (31′). Mais c’est surtout en fin de rencontre que l’ASM a pêché dans son comportement. Un carton jaune pour un déblayage trop agressif de Bibi Biziwu (74′) et un enchaînement de pénalité qui ont permis à Camille Lopez et Bayonne de prendre le large. Une envie débordante qui a aussi engendré de nombreuses erreurs techniques et des munitions gâchées pour les Clermontois, incapables d’inscrire un point après la 54e minute, malgré une domination sans partage.
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