L’apport est modeste. Il n’est pas superflu. L’affectation au budget sport, après les débats parlementaires, de 80 millions d’euros de crédits supplémentaires atténue la baisse des moyens programmée par le gouvernement – ce sera une centaine de millions d’euros au final –, au sortir d’une année olympique et paralympique marquée par la promesse d’un « héritage » en matière de soutien à la pratique sportive.
Ces 80 millions, inscrits dans le projet de loi de finances pour 2025 adopté mercredi 5 février et qui seront procurés par les taxes sur les paris sportifs en ligne, devraient conforter l’Agence nationale du sport (ANS), à qui ils seront affectés. Cela pourrait permettre à cette instance, « bras armé » de l’Etat en matière de politique publique sportive, d’équilibrer ses recettes et ses dépenses, évitant un troisième exercice déficitaire, tel que l’a anticipé l’ANS dans son budget initial pour 2025. Celui-ci, présenté lors d’un conseil d’administration le 28 novembre 2024, prévoit un solde budgétaire négatif de 75,7 millions d’euros, après des déficits de 82 millions en 2024 et de 71,5 millions en 2023.
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