Pour la Fédération française d’athlétisme (FFA), les Jeux olympiques de Paris n’ont pas vraiment été une « parenthèse enchantée » : une seule médaille, celle en argent de Cyréna Samba-Mayela sur le 100 m haies. Le même bilan qu’il y a trois ans, aux JO de Tokyo, où le décathlonien Kevin Mayer avait évité le zéro pointé à la délégation tricolore.
La question de la haute performance, vitrine d’une fédération sportive, est l’un des enjeux de l’élection à la présidence de la FFA, qui se déroule jusqu’au samedi 14 décembre. Pour la première fois, ce sont les clubs qui doivent désigner le successeur d’André Giraud – il a renoncé à se présenter pour un troisième mandat – parmi les trois candidats en lice : Bertrand Hozé (58 ans), Jean Gracia (69 ans) et Philippe Lamblin (70 ans).
Directeur général de la fédération pendant vingt ans, vice-président délégué depuis 2020, Jean Gracia rappelle « l’universalité » de l’athlétisme : 43 nations se sont invitées sur les podiums lors des Jeux de Paris. Mais la moyenne des médailles françaises lors de l’événement « est inférieure à deux » depuis 1948. « On ne peut pas s’en satisfaire », estime celui qui est aussi le numéro 2 de la fédération européenne.
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