La Française Romane Dicko a remporté la médaille d’or chez les +78kg au Grand Chelem de Bakou, ce dimanche 18 février. C’est le seul sacre chez les Bleus lors de cette édition 2024, qui ont néanmoins décroché trois médailles d’argent grâce à Luka Mkheidze (-60 kg), Marie-Ève Gahié (-70 kg) et Daikii Bouba (-66 kg).
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Au terme d’un Grand Chelem de Bakou qui n’aura pas été simple pour les judokas français, Romane Dicko a finalement décroché la seule médaille d’or tricolore de cette édition 2024 en dominant l’Italienne Asya Tavano en finale des +78kg. La Française a pris sa revanche sur une adversaire qu’elle a déjà affronté et qui l’avait défaite par surprise aux Mondiaux 2023.
Cheffe de file de l’équipe de France en l’absence de Teddy Riner et de Clarisse Agbégnénou, la médaillée de bronze aux Jeux de Tokyo en 2021 a assumé son statut de numéro une mondiale des +78 kg. Au cours du week-end, Dicko a expédié ses deux premiers combats en 38 puis 28 secondes, avant d’avoir un peu plus de mal en demi-finale contre Elis Startseva, jeune Russe combattant sous bannière neutre, se contentant d’un waza-ari. En finale, elle a dû attendre une troisième pénalité reçue par son adversaire pour s’imposer lors du golden score.
Championne du monde en 2022 et championne d’Europe en novembre dernier, Romane Dicko est en pleine confiance avec son titre remporté au tournoi de Paris et son sacre à Bakou. La Française se tourne à présent vers son objectif principal : l’or olympique à Paris l’été prochain, qu’elle a remporté en équipes en 2021 à Tokyo mais pas encore en individuel.
Mkheidze, Gahié et Bouba en argent
Lui aussi vainqueur à Paris et champion d’Europe en titre, Luka Mkheidze (-60 kg) s’est incliné en finale face au Russe Ramazan Abdulaev, vendredi 16 février. Déjà sélectionné pour les Jeux, il confirme qu’il est un prétendant sérieux au sacre olympique à l’Arena Champ-de-Mars cet été.
Marie-Ève Gahié, double championne d’Europe en titre chez les -70 kg, a également récolté l’argent en chutant en finale samedi 17 février contre la Croate Barbara Matić, actuelle numéro une au ranking olympique. Barré pour les JO par Walide Khyar, Daikii Bouba a lui aussi remporté la médaille d’argent chez les -66 kg en chutant en finale contre l’Espagnol Alberto Gaitero.
Dix judokas français ont déjà été sélectionnés pour les Jeux olympiques de Paris, alors que quatre places restent encore à pourvoir : une chez les femmes (-78 kg) et trois chez les hommes (-73 kg, -90 kg et -100 kg). Chez les -78 kg, l’avantage est clair en faveur de Madeleine Malonga, qui a battu à Paris sa rivale Audrey Tcheuméo. Les deux n’étaient pas présente ce week-end en Azerbaïdjan.
L’incertitude est en revanche plus grande chez les hommes. En -73 kg, Joan-Benjamin Gaba a terminé sans médaille et semble avoir une longueur de retard sur Benjamin Axus, Français le mieux classé dans cette catégorie mais également absent ce week-end. En -90 kg, autre catégorie indécise, Alexis Mathieu a perdu son combat pour le bronze à Bakou et peut-être laissé filé sa chance face à Maxime-Gaël Ngayap Hambou, en bronze à Paris il y a quinze jours. La messe semble dite en revanche pour le vétéran Axel Clerget, 36 ans, sorti prématurément à Paris comme à Bakou.
En -100 kg, autre catégorie sans cador français, c’est le statu quo après le parcours du seul engagé Aurélien Diesse, vainqueur du 6e mondial israélien Peter Paltchik mais balayé par le Serbe Bojan Dosen. La Fédération, qui veut boucler sa délégation rapidement, doit annoncer après Bakou une deuxième et peut-être dernière tournée de sélectionnés.
(Avec AFP)
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