C’est une formule que LeBron James utilise régulièrement depuis qu’il arpente les parquets de la NBA : « I’m just a kid from Akron. » « Je ne suis rien qu’un gamin d’Akron », sa ville de naissance, dans l’Ohio. Lundi 30 décembre, le « kid », qui évolue dans la grande ligue nord-américaine de basket depuis 2003, franchit le cap symbolique des 40 ans. Une longévité rare au plus haut niveau, d’autant que le champion olympique de Paris 2024 – avec les Avengers américains – est loin de se contenter d’un rôle amoindri. Celui qui noircit les pages de l’histoire de son sport, en empilant les records, demeure au sommet.
Pourtant, lorsque LeBron James est devenu, au cours du mois de décembre, le joueur ayant disputé le plus grand nombre de minutes en saison régulière – le basket, comme la plupart des sports nord-américains, est féru de statistiques –, ses partenaires des Los Angeles Lakers se sont moqués de lui. « Ils m’ont dit que j’étais sacrément vieux », a-t-il rapporté en souriant. Lors du prochain match de l’équipe californienne, mardi 31 décembre, face à sa première équipe, les Cavaliers de Cleveland (actuellement en tête de la ligue), il deviendra le premier joueur de l’histoire à avoir disputé un match dans quatre décennies différentes – il a commencé à 18 ans.
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