« Peu importe le score [mercredi] soir, nous resterons fidèles à notre équipe et nous serons son deuxième poumon, son second souffle ainsi que son douzième homme. » Ce 14 février, les ultras du Paris Saint-Germain (PSG) ont tenu leur engagement. Ils ont fait vibrer le Parc des Princes, où leur club de cœur recevait la Real Sociedad en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Des chants, des cris, des battements de grosse caisse, de la première à la dernière minute d’un match qui s’est soldé par la victoire des locaux, 2-0.
Au coup de sifflet final, tandis que les hommes de Luis Enrique s’apprêtaient à jouer les prolongations pour saluer les tribunes, le speaker du stade pouvait s’égosiller : « C’était la plus belle Saint-Valentin pour tous les amoureux du PSG. » Pas sûr pour autant que les supporteurs parisiens partagent complètement le constat.
Même pour un public habitué à crier « cet amour (…) qui ne cessera jamais », conscient des « années de galère et de combat », le début de soirée a dû sembler bien long. Et laborieux. Toute la première période, les hommes de Luis Enrique ont été en difficulté, brouillons, coincés dans leur camp, pressés par les Basques. Il y a eu un petit frisson, à la 6e minute, quand Kylian Mbappé a pris la Real à revers à la suite d’une perte de balle de Martin Zubimendi. Mais son tir a fini dans les gants d’Alex Remiro. Pour le reste ? Pas grand-chose ou presque.
« Le football est capricieux »
Du moins jusqu’au retour des vestiaires et la 58e minute de la rencontre. Sur un corner, Marquinhos a dévié le ballon au second poteau où le même Kylian Mbappé rôdait. Cette fois, le numéro 7 trouvait le fond des filets : 1-0 pour le PSG. Puis, une dizaine de minutes plus tard, Bradley Barcola, bien lancé par Fabian Ruiz, s’est joué d’Hamari Traoré. Seul face au gardien basque, il a remporté son duel grâce à une frappe au sol (2-0, 70e), pour inscrire le premier but de sa carrière en Ligue des champions. Remplacé dans la foulée par Marco Asensio, le jeune attaquant, 21 ans, quittera d’ailleurs la pelouse sous les ovations du Parc des Princes.
L’entraîneur parisien, Luis Enrique, l’a reconnu sans ambages en conférence de presse : « Il y a eu deux mi-temps très différentes. Une première où la Real Sociedad a été bien meilleure, elle nous a pris le ballon, on n’a pas réussi à faire notre pressing. Mais le football est capricieux. On a pu ensuite changer les choses. On a pressé plus haut, on est mieux reparti de derrière. Et ce but est arrivé, ce 1-0. On a pris confiance et gagné. »
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